lundi 29 septembre 2008

CERN à vous d’juger


CERN à vous d’juger
partie 1

témoins à charge

J’accuse !
Septembre 2008, le CERN, l’organisation européenne pour la recherche nucléaire, va mettre en route son grand collisionneur de hadrons ou LHC.
Ce gigantesque accélérateur de particules de 27km est accueilli comme le messie de la science moderne et la réponse à toutes les questions de l’humanité. À cheval entre la Suisse et la France, il passe à 100m sous terre en dessous de zones d’habitations et de cultures.
Le CERN, quant à lui, est un acteur majeur dans le paysage Suisse et une aubaine sans précédent pour la région. Il bénéficie d’une bonne presse et de l’appui sans faille de la Confédération. Partout on peut en lire les prouesses et la chance qu’on a de l’avoir en Suisse. Nul ne remet en doute les activités qui s’y passent.
Ce livre, volontairement polémique face à l’image irré­prochable du CERN, s’intéresse à ceux que personne n’écoute et qui ont un avis différent sur le sujet. Il s’agit d’un recueil d’histoires subversives dont le but est de permettre aux gens de se faire leur propre opinion en tout connaissance de cause.
Jas Rewkiewicz





Pierre Allemann – Médite et souviens-toi
«M. Pierre Allemann s’est occupé pendant une quinzaine d’années de la manutention, du découpage et du stockage des déchets radioac­tifs. Dans le cadre de son travail, il a ainsi été constamment exposé à dif­férentes nuisances.» Dr D. Cohen, médecin du travail au CERN
Après avoir dénoncé le CERN, j’ai fui le pays de Gex il y a dix ans et je suis allé vivre au sud-ouest de la France. Je ne voulais plus avoir vue sur le CERN mais surtout éviter de croiser mes anciens collègues qui m’interpellaient en me disant : « Tu nuis à l’emploi, t’es un salopard ». Les collègues et les syndicats disaient que j’avais pas à cri­tiquer le CERN parce que les boîtes elles allaient fermer, d’ailleurs la mienne a disparu après ma plainte.
Mais c’est pour les jeunes que je témoigne.
Je suis arrivé au CERN en 1979, employé par la société d’intérim Metareg, avec une formation de garçon de café. J’ai commencé par être être tireur de câbles sur­chauffés par les aimants. Ils sont cuits par les radiations et ça fait de la poussière qui tombe comme de la neige.
Et un jour, on m’a proposé une mission, parce qu’il y avait un jeune qui était malade au stockage radioactif.
Quand je suis arrivé, je n’avais aucune protection. On m’avait expliqué que les poils de mon nez filtraient tout !
Le CERN disait que je travaillais bien et en 1986, sans aucune formation, ils m’ont fait passer agent de radio­protection. Plus tard, j’ai appris que c’était monnaie courante au CERN. J’ai vu, par exemple, une dame passer de la distribution de café dans les couloirs au contrôle des badges mesurant la radioactivité. Il y a aussi le gars chargé de faire des relevés sur le site, bombardé technicien en radioprotection comme moi, à la base ce n’était qu’un mécano et en plus il buvait !
Personne n’y connaissait rien et moi le premier.
Ce système, bien sûr, créait de grosses lacunes de sécu­rité qui souvent arrangeaient bien le CERN. Alors, pour ne pas être embêté dans la journée par les détecteurs empêchant que ne sortent des matières radioactives, le technicien qui en était responsable, les a simplement débranchés laissant la porte ouverte à tous les déchets irradiés ! Ce qui permettait d’en faire sortir des tonnes en douce à l’aide d’un système bien rôdé.

Des centaines et peut-être même des milliers de ton­nes de métal et d’aimants, déchets des expériences du CERN, ont été vendus à des ferrailleurs par wagons entiers ! Quand j’ai été envoyé sur place, car personne ne voulait y aller, pour contrôler la radioactivité d’un pied d’aimant, on m’a dit « Pierrot, si c’est radioactif, tu fermes ta gueule autrement ça va faire un scandale ».
D’ailleurs, pour financer mon groupe de radioprotec­tion, le CERN a vendu des dizaines de tonnes d’alumi­nium irradié à un ferrailleur lausannois sans bien sûr mentionner leur dangerosité.
Moi-même, j’ai été exposé de nombreuses fois sans jamais être conscient du danger réel que cela repré­sentait pour ma santé.
Je n’ai jamais eu de masque et, quand je me suis mis à cracher noir, le technicien supérieur, un homme qui a travaillé sur la bombe atomique, m’a dit que c’était normal et qu’il fallait bien que ça sorte, preuve que mon organisme se purifiait. Et comme c’était un grand phy­sicien, je l’ai cru alors que tout ça c’était des blagues ! Mon seul matériel a été un bleu de travail vert. On nous appelait les petits hommes verts du CERN.
Je travaillais pour ainsi dire sans aucune protection. Pour preuve, les gars chargés de ma bonne santé ont pris une photo de moi assis sur une caisse d’uranium !
Mais le danger du CERN est encore plus pervers. Il y avait une expérience, pour laquelle on avait besoin de plaques d’uranium. Comme elles étaient un peu gras­ses, ils ont fait venir un gars de Metareg avec un lave-vaisselle ! L’eau de ce lave-vaisselle allait dans une cuve et quand elle était pleine voilà ce qu’on m’a dit :
« Pierrot, au prochain jour de pluie, tu ouvres le robinet de la cuve légèrement et tu laisses son contenu s’écouler dans la bouche d’égouts, en se mélangeant avec l’eau de pluie, ça se dissout, y a pas de risque » !
En parlant de l’eau, pendant des années, je buvais l’eau de la tour de refroidissement ! Car mon robinet était alimenté par l’eau industrielle servant à refroidir les aimants radioactifs du CERN. Et le physicien m’a dit « Vous ne croyez pas que pour un seul homme, on va dépenser 5 000 francs pour amener l’eau potable ».
Quand le soir, j’étais malade, le médecin du CERN m’a dit que ce n’était rien, la fièvre du fondeur, et comme j’avais une famille à nourrir, j’ai continué.
Une fois, une cible, une sorte de cocotte-minute ren­fermant des éléments hautement irradiés, m’a pété à la figure. Alors j’ai appelé mon chef qui m’a dit de prendre une douche, après quoi j’ai remis mon bleu de travail !
C’est après quinze ans, quand je suis tombé malade et que le CERN m’a mis à la porte du jour au lendemain, que je me suis rendu compte qu’on m’avait trompé. J’ai constaté les méfaits de la radioactivité et, pour ne rien arranger, j’avais été en contact avec de l’amiante.
L’amiante était radioactif, ce qui ne doit rien arranger !
Quand ma bronche a éclaté, je me suis mis à vomir du sang. Le médecin du CERN a finalement diagnostiqué un cancer avant de me dire de prendre mes affaires pour ne plus revenir ! Ensuite, quand je suis allé voir un pneumologue, qui en voyant ma radio s’est exclamé « Oh le con ! Il a rien dit », car ça faisait dix mois que j’avais le cancer, on me l’avait caché.
C’était trop tard et au lieu de pouvoir me retirer qu’un bout du poumon, on a dû me l’enlever en entier !
Je n’ai pas fait le lien tout de suite entre ma maladie et mon emploi. J’ai même menacé de m’immoler par le feu pour protester contre mon licenciement !
Ce n’est que plus tard, quand je me suis finalement retourné contre le CERN et que je suis rentré en contact avec la CRIIRAD, abréviation pour la Comis­sion de Recherche et d’Information Indépendante sur la Radioactivité, qu’on m’a tout expliqué. D’ailleurs, à la CRIIRAD, on n’a pas cru tout de suite à mon histoire tellement c’était gros. Ensuite, ce sont eux qui m’ont ouvert les yeux et ils m’ont dit que tout ce qu’on m’avait raconté au CERN, c’était des blague !
Avec leur aide, on est allé faire des prélèvements sur le site du CERN qui m’a accusé d’être venu sur place pour y mettre moi-même les déchets radioactifs.
Que ce soit mon avocat, la sécurité sociale, le juge, per­sonne n’a voulu reconnaître la contamination radioac­tive préférant celle de l’amiante, plus acceptable.
Car s’attaquer au CERN c’est comme s’attaquer à une montagne ! J’ai été le seul à oser braver le CERN. Ils sont nombreux à être morts en silence, tous du cancer !
Aujourd’hui le CERN prétend que je suis mort, alors que ça fait plus de dix ans maintenant que je lutte pour rester en vie et pour veiller à ce que ce qui m’est arrivé ne se reproduise plus !

Paul Bonny – Chair à neutrons
Paul Bonny est membre de Contr-Atom, une association genevoise reconue d’utilité publique depuis 1985, pour s’opposer au danger que représente le nucléaire.
Avec le cas de Pierre Allemann, Paul Bonny a approché sur le ter­rain cette notion de radioactivité.
Il a découvert sur le site du CERN qu’un banal objet provoquait des réactions inquiétantes sur les instru­ments de mesure. Un danger invisible, silencieux, ino­dore, pervers dont les effets sur l’organisme humain se manifesteront à terme.
Un terme qui varie, selon le niveau de radiation, de quelque heures à plusieurs années et qui peut même avoir des répercussions sur la descendance. Ce danger, personne ne sait ni ne peut le maîtriser puisque après plus d’un demi-siècle de recherches infructueuses, on s’est résigné à enfouir dans le sol les matériaux radioactifs à « éliminer ». Le mot est trompeur car ces matériaux restent dangereux pendant des décennies, des siècles, voire des millénaires ! Paul Bonny a alors réalisé la facilité avec laquelle on a abusé de Pierre Allemann durant ses quinze années de bons et loyaux services.Il s’est souvenu de l’arrogance de l’attaché de presse du CERN qui affirmait dans une interview qu’il n’y a pas plus de radioactivité au CERN qu’au Salève. Pourtant, le CERN est, selon la loi française, une Installation Nucléaire de Base.
On peut tromper tout le monde quelque temps, mais on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps.
Les travailleurs comme Pierre Allemann sont appe­lés « chair à neutrons », ce qui ne semble pas inquié­ter l’OMS. Et pour cause : L’accord de 1959 entre AIEA, l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique, et l’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé, prévoit que :
« Les deux organismes agiront en coopération étroite et se consulteront régulièrement en ce qui concerne les questions présentant un intérêt commun. » L’OMS étant au-dessous de l’AIEA dans l’organigramme de l’ONU, elle ne peut que se soumettre !
L’OMS va donc devoir préparer les mentalités à accep­ter l’inacceptable. Voici un extrait de « Santé mentale et énergie atomique » publié par l’OMS en 1958 :

« Une source énergétique qui renferme des possibilités aussi considérables dans deux directions opposées – amélioration du bien-être de l’humanité et détériora­tion de la race humaine – ne peut manquer de provo­quer des répercussions très diverses. (…)
Cependant, du point de vue de la santé mentale, la solu­tion la plus satisfaisante pour l’avenir des utilisations pacifiques de l’énergie atomique serait de voir monter une nouvelle génération qui aurait appris à s’accom­moder de l’ignorance et de l’incertitude. »
L’OMS a donc été contrainte par l’AIEA de renier son opinion très réservée sur l’énergie nucléaire, ainsi qu’en témoigne l’extrait de son rapport du « Groupe d’étude des effets génétiques des radiations chez l’homme » publié deux ans avant l’accord avec l’AIEA :
« Le bien-être des descendants de la génération pré­sente est menacé par l’emploi grandissant de l’énergie nucléaire. Aussi doit-on considérer que toutes les radia­tions produites par l’homme sont nuisibles à l’homme du point de vue génétique. Il est démontré que les rayon­nements figurent parmi les agents qui provoquent des mutations chez un grand nombre d’organismes, des bactéries aux mammifères. Notre Groupe est d’avis que de nouvelles mutations survenant chez l’homme seront nuisibles aux individus et à leurs descendants. »
Comment expliquer que l’ensemble d’un organisme de la taille de l’OMS, chargé de veiller sur la santé des peu­ples, ait pu accepter d’être muselé par ceux dont la mis­sion est de développer le nucléaire ? Et que cette union contre nature autorise désormais les scandaleux men­songes qui minimisent systématiquement les dangers et les conséquences des catastrophes nucléaires, afin de ne pas entraver le développement de cette industrie. Et comment expliquer l’aveuglement des autorités de l’époque et le laxisme des médias, alors que les plus grands penseurs tiraient déjà la sonnette d’alarme :
« La puissance déchaînée de l’atome a tout changé, sauf nos modes de penser, et nous glissons vers une catas­trophe sans précédent. Une nouvelle façon de penser est essentielle si l’humanité doit survivre. » Einstein

Gino Nibbio – La culture du mensonge
Gino Nibbio est un autre activiste de ContrAtom. Il lutte contre « la culture du mensonge » propre aux nucléocrates ainsi qu’au CERN.
Quand il est question du nucléaire pas la peine d’informer les citoyens la politique c’est plutôt : payez vos impôts et taisez-vous !
Gino Nibbio s’est occupé avec Paul Bonny de Pierre Allemann lorsqu’il s’est retourné contre la société de prestation de main-d’oeuvre qui l’avait mis à disposition du CERN. Les démarches entreprises pour que le CERN admette ses responsabilités n’ont hélas pas abouties.
ContrAtom a voulu un contrôle indépendant au CERN. Demande refusée avec l’appui indirect des autorités !
Une organisation internationale comme le CERN a sa propre réglementation interne. Réglementation qui a reçu l’aval de la confédération Suisse et du canton de Genève, représenté, pour les problèmes de radiopro­tection, par le professeur Osman Ratib qui a accepté de recevoir les représentants de ContrAtom à deux repri­ses, sans qu’un vrai dialogue puisse s’établir.
Le système est maintenant bien rôdé de manière à régler à l’interne tous les problèmes relatifs à la radio­protection. Par ailleurs le CERN dispose de son propre système de sécurité ainsi que d’un service du feu privé.
De plus, le poids du CERN est tel, sur le plan de l’éco­nomie et celui de la communication, que ses dirigeants savent faire passer leurs projets, entre autres auprès d’une Suisse prête à investir financièrement pour un centre de recherche nucléaire, ceci dans la mesure où le peuple mal informé ne se sent pas concerné. Dans la plupart des cas le CERN lui-même alimente la presse. Un article du journal Le Temps a même été rédigé avec l’aide d’un brillant physicien du CERN, Monsieur John Ellis. Il leur est donc facile d’imposer leur point de vue.
Mais l’on n’impose pas les choses aux gens, surtout quand il y a un risque !
Dans le cadre du LHC, même si nombre de scientifiques disent que les risques sont faibles voir nuls, personne ne connaît les conséquences d’une exposition prolon­gée aux faibles doses de radiations !
Les seuils établis sont aberrants car ils sont définis par ceux qui sont sensés les respecter !
Le CERN joue gros, il ne s’agit pas de petites expériences sans dangers, ce avec quoi ils jouent, c’est le nucléaire et après Hiroshima et Tchernobyl on sait maintenant bien ce qu’il peut en coûter pour les victimes.
Une catastrophe nucléaire n’est pas une catastrophe ordinaire, c’est une catastrophe totale !
Mais alors pourquoi se frotter au nucléaire ? On nous bassine que la recherche fondamentale est la plus grande chance de l’humanité alors qu’au fond il serait préférable de résoudre les problèmes existants au lieu d’en créer de nouveaux.
Pourquoi gaspiller ces brillants esprits pour chercher le boson de « machin » ?
Parce beaucoup d’intérêts autres que scientifiques gravitent autour de ces recherches. Par exemple dans la documentation distribuée aux visiteurs, le CERN prétend avoir inventé le web. Ce qui est formellement démenti par une publication de Swisscom datée de 2008, qui précise que « l’internet a été développé en 1960 pour une utilisation militaire et c’est en 1991 que le CERN a développé le world wide web. » Mais plus effrayant : dans les années 80 le CERN a ouvert ses portes à plusieurs chercheurs étrangers, en particulier Irakiens, dans le cadre d’un programme de recherche nucléaire. Est-ce de l’inconscience de la part du CERN où y a-t-il quelques secrets que l’on n’ose pas révéler ?
Au CERN tout n’est pas aussi clair et limpide qu’on veut bien le laisser croire. Surtout pas de vagues.
Un tel comportement n’est pas chose nouvelle dans le monde scientifique et l’on peut s’interroger sur les dérives potentielles du LHC. Car même les plus grands chercheurs ont vu leur découvertes utilisées à des fins dangereuses pour l’humanité.
Nobel est l’inventeur de la dynamite et pour se faire pardonner, il a inventé le prix Nobel.

André Gsponer – Calutron mon amour
En 1979, Jafar Dhia Jafar, patron du programme de la bombe atomique irakienne, a dépêché un ingénieur dans le but de collecter des infor­mations sur un gros aimant déve­loppé par le CERN.
Cet aimant permettrait de produire de l’uranium à usage militaire.
Un tel aimant avait été utilisé par les États-Unis pour fabriquer la charge nucléaire d’Hiroshima.
Ce dispositif est connu sous le nom de « calutron », contraction de « California University Cyclotron ».
En 1980, André Gsponer, un jeune physicien travaillant au CERN, conclut qu’un tel intérêt de la part des Ira­kiens n’est pas sans risque.
Il décide alors d’en informer son supérieur. Celui-ci, désirant maintenant rester anonyme, prétend n’avoir donné que des informations publiques et minimise l’affaire. Il faut savoir que Jafar Dhia Jafar a d’impor­tants contacts au CERN. Il y avait lui-même fait son temps dans les années 70 et ça ne fait aucun doute qu’il a fait jouer ses relations pour obtenir les informations.
Malgré tout, l’affaire tombe dans l’oubli le plus général.
Lorsqu’éclate la première guerre du Golfe, Jafar Dhia Jafar est passé ministre adjoint de l’Industrie et de l’Industrialisation militaire. André Gsponer a démis­sionné du CERN et est devenu directeur du GIPRI, l’Institut International de Recherche pour la Paix à Genève. Il essaie par ce biais de secouer le milieu du désarmement sur les dangers que représentait la technologie de séparation électromagnétique, en citant notamment le cas de l’Irak.
Mais après avoir été averti des dangers que pouvait représenter pour lui et ses anciens collègues du CERN la révélation d’une telle information, il décide de ne plus mentionner en public l’intérêt soutenu des Irakiens pour les calutrons.
En pleine désillusion, il quitte la Suisse en 1987 et se plonge dans la recherche théorique en physique fonda­mentale. Mais en 1991, après la guerre du Golfe, il est rattrapé par son passé.
C’est en voyant des images en provenance d’Irak, qu’il s’aperçoit que les inspecteurs de l’ONU sont bel et bien tombés sur un aimant à calutron irakien !

André Gsponer collecte alors des informations et se rend compte qu’il avait bel et bien raison et que l’Irak a emprunté la voie des calutrons ! Et le plus étonnant, c’est que tout le monde semble tomber des nues.
Mais comment les services de renseignements occi­dentaux ne s’en sont pas rendus compte ?
Angré Gsponer n’y croit pas, les services secrets devaient être au courant. Mais alors pourquoi avoir feint de découvrir ce programme après la guerre du Golfe ? Cette question demeure sans réponse, mais lui avait fait son devoir de citoyen conformément à l’un des chapitres d’un ouvrage collectif consacré à la possibilité d’une élimination complète des armes nucléaires disant :
« Tout citoyen devrait considérer comme son devoir d’alerter l’opinion publique s’il venait à prendre connaissance d’un quelconque événement laissant penser qu’un groupe ou un pays cherche à acquérir la bombe atomique. »
Et même si le CERN a fait passer André Gsponer pour un fou, il est indéniable qu’il a participé à l’acquisition de cette technologie par les Irakiens. La limite entre recherche la scientifique de pointe et l’armée est sou­vent mince. Et on est en droit de se demander quelles sont les autres menaces de cette proximité.
Dans l’un de ses livres, Dan Brown imagine même que de l’antimatière produite par le CERN sert à créer la plus puissante des bombes à ce jour.
Même si ça reste du domaine de la science-fiction, le CERN devrait se pencher sur les dangers potentiels que représentent les connaissances qu’il manipule.
Il faut voir au-delà de la découverte. C’est son utilisa­tion qui devrait être la finalité des recherches au CERN.

Walter Wagner – Black hole psychosis
Dr. Wagner, you seem to be really active in various fields like Phys­ics, Mathematics, Botanic, Health and even Law. What are your most remarkable works ?
My most interesting work was the discovery of a novel cosmic ray track which I identified as having been
likely caused by a magnetic monopole at UC Berkeley, Space Sciences laboratory, Physics Department, 1975.
According to you, the LHC may create a black hole that will eat up the earth. What’s the true risk ?
The probability is at 50 %. There is also a 50 % chance that nothing bad will happen.
How will a black hole grow and in how many time ?
We don’t know how long it would take. The shortest period of time I’ve seen estimated is 5 Années, given by Dr. Otto Roessler. It might take millenia, or even mil­lions of Années. The growth would start out slowly as the black hole ‘orbited’ through earth. As it grew, its orbit would grow smaller as the black hole grew more mas­sive, until it was contained entirely inside the earth.
Everyone is pretending that a black hole created by the LHC will instantly vanish, why don’t you agree ?
This relies on an unproven theory of Steven Hawking. If a black hole forms in the vacuum of space, one of three things could occur. It could just sit there, neither growing larger nor smaller. Or, ‘quantum effects’ at its ‘event horizon’ could cause it to either spontaneously grow larger, or spontaneously grow smaller.
You’ve founded the LHC legal defense fund, what are the goals of this organization ?
This fund has been established to initiate legal action to require that CERN and the Large Hadron Collider engage in a full safety analysis for all potential theo­retical hazards inadequately addressed to-date. Such hazards include theoretical miniature black holes, the­oretical strangelets, Space transitions, etc.
What’s the reaction of the CERN to the LHC legal defense fund ?
We’ve not seen a formal reaction as of yet.
What do you think about the non-reaction of the CERN torwards the LHC legal defense fund ? Is the CERN above the laws ?

I’m not certain that there has been a non-reaction. However, I’ve heard second-hand reports that they intend to disregard anything done in the US court. That remains to be seen, as their Answer to the Complaint is not due as of yet, and the Preliminary Hearing won’t be heard until late June, 2008. Hopefully, they will recog­nize US authority, since they seem to like US dollars to build their machine.
Is it ‘dangerous’ for your career to oppose to the CERN ? Have you received some sort of intimidations from the scientific environment ?
I’ve received some ‘crank’ emails from perhaps twenty jerks. I’ve received far more positive responses. Most of the physicists I’ve been communicating with are either directly supportive of my efforts, or at least grudgingly acknowledge CERN’s shortcomings. They are recog­nizing that I’ve uncovered a whole field of theoretical physics that has not been explored.
In 1999 and 2000 you were opposed to the Brookhaven National Laboratory to prevent them from operating the Relativistic Heavy Ion Collider, but it has operated without incident. Why are you opposed to the LHC now and what’s the main difference with the Brookhaven’s Relativistic Heavy Ion Collider ?
The LHC will cross a new energy threshhold that the Relativistic Heavy Ion Collider could not attain. This opens the door anew for the possibility of creating microblackholes, strangelets, etc.
Do you have some feedback from people that read your theory in the news ? What are they thinking and are they supporting your fight ? Do you care about what people are thinking concerning your theory ?
Most of the people who contact me recognize the sound­ness of the arguments, and are horrified that the LHC folks are willing to take a risk with their lives. Yes, I do care that people correctly understand the risks involved, and have a say in the matter.
What is your opinion about the science and the morals ? Is a discovery worth of everything ? Is the LHC impor­tant enough to risk a major cataclysm ?
There is a lot of science left to discover, particularly in Space Sciences. We need to launch more satellites, and venture into space as planned. The ‘discoveries’ that might be made by the LHC are miniscule, though

they’re ‘hyped’ as being the answer to everything, and exceptionally risky as an undertaking.
Is the black hole the only danger about LHC?
In the higher energy collisions it’s expected to make a large number of strange quarks. Under some theories, those ‘strangelets’ can recombine to form a more sta­ble form. If so, it might be possible that this new type of atom would thereafter be capable to converting normal atoms, upon contact, into more of itself in the form of a large strange-matter atom, releasing fusion energy in the process. This Could conceivably result in a runaway fusion reaction that could not be stopped !
What are your plans until the switch on of the LHC ?
I’m continuing to work with the LHC Defense organiza­tion to obtain the injunction.
If the LHC will be operating without any incident and if someone will be planning to build an even bigger atomic collider, will you oppose to the next one ?
Yes, if the LHC were to operate, and it were unable to create a blackhole or a strangelet because the energy was not high enough, that does not mean that a higher energy collider couldn’t do that.


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Remerciements à:
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l’Ecole Cantonale d’Art de Lausanne (ECAL)
son directeur Pierre Keller
son directeur adjoint Claude-Alain Mayor
les membres de l’association ContrAtom
Paul Bonny pour son aide précieuse
Gino Nibbio pour ses corrections
les témoins-clés de ce travail
Pierre Allemann
André Gsponer
Walter L. Wagner
Sans vous tous rien n’aurait été possible.
Ce livre est avant tout une extraordinaire aventure humaine. Grâce à ce travail, j’ai
rencontré des personnes qui m’ont accordé:
leur temps, leur aide et surtout leur con-
fiance. Mais avant tout, je dédie ce livre
à Pierre Allemann et son combat dans l’es-
poir que son histoire serve à prévenir les
générations à venir.
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Publié par:
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Copyright:
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Jas Rewkiewicz
extrait du travail de diplôme
ECAL 2008

3 commentaires:

Jas Rewkiewicz a dit…

Je suis bien content de voir que mon travail voyage à travers le cyber-espace, mais quel est le but de cet article?

Anonyme a dit…

Si ils génèrent assez d'énergie pour atteindre une masse critique dans le cyclotron de Genève et si un trou noir se formait, UNE PETITE ERREUR alors...ET EN PERDAIENT LE CONTROLE!?LE PLAN B...C'EST QUOI? ILS NE FAUT PAS JOUER AVEC DES ALLUMETTES ,REMEMBER NAGASAKI/HIROSHIMA..SCHERNOBYL...ET LE RESTE

Anonyme a dit…

Rien ne sert de fantasmer non plus, comparer le CERN à une centrale nucléaire c'est ne rien y connaitre.
Que certains aient peur, c'est leur droit, mais il y a un peu du délire dans les témoignages